Qu'est-il arrivé à Hathor : L'histoire méconnue d'une déesse égyptienne oubliée

**Hathor, autrefois vénérée comme l'une des divinités les plus importantes de l'Égypte ancienne, semble aujourd'hui avoir été presque oubliée. Comment une déesse qui incarnait tant d'aspects de la vie quotidienne - de la maternité à la musique, en passant par l'amour et la mort - a-t-elle pu sombrer dans l'oubli collectif ? C'est cette question intrigante qui pousse à se pencher sur l'histoire complexe et fascinante de Hathor.

Hathor était plus qu'une simple déesse; elle était le pilier central de nombreux aspects de la société égyptienne. Représentée souvent sous les traits d'une vache, ou comme une femme portant des cornes et un disque solaire, elle était associée à la fertilité, la protection, la joie, et même la destruction. Mais ce qui rend son histoire si captivante, c'est la manière dont elle a évolué au fil des siècles, passant de déesse universelle à une figure presque effacée des mémoires.

Le rôle de Hathor s'est transformé avec l'évolution de la religion égyptienne. Durant l'Ancien Empire, elle était vénérée comme la "Dame des Cieux", une protectrice divine des pharaons et des âmes. Mais avec le Nouvel Empire et l'ascension d'autres divinités comme Isis et Osiris, son culte a commencé à décliner. Les raisons de cette éclipse sont multiples : l'évolution des croyances religieuses, les bouleversements politiques, et la réorganisation du panthéon égyptien.

Cependant, Hathor ne disparut jamais complètement. Elle fut souvent assimilée à d'autres déesses, notamment Isis, ce qui permit à certains aspects de son culte de perdurer. Des temples dédiés à Hathor subsistent encore, notamment à Dendérah, témoignant de sa grandeur passée.

La déesse Hathor est un exemple fascinant de la manière dont les croyances et les figures religieuses évoluent et changent avec le temps. Son histoire, bien que moins connue aujourd'hui, reste un miroir de la société égyptienne antique et de ses transformations. En redécouvrant Hathor, nous comprenons non seulement mieux l'Égypte ancienne, mais aussi les mécanismes de la mémoire collective et de l'oubli.**

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